La nature devient un objet d'art rare

J'ai vu deux expos cette semaine qui présentent des matières vivantes.
La première est celle de Michel Blazy au Palais de Tokyo. Blazy travaille avec le vivant. Sa peinture sont des crèmes chocolat, des pâtes de pomme de terre, des épluchure d'oranges. Au fur et à mesure que les micro-organismes se développent, l'installation se transforme, les surfaces changent de couleurs, des odeurs se dégagent... Il y avait même des oiseaux qui venaient picorer de temps en temps la poudre de biscuit pour chien avant de se poser sur les arbustes d'avocats.
Dans un autre ordre d'idée, le biologiste et esthète, Patrick Blanc exposait à l'Espace Electra son travail sur les comportements des plantes des sous-bois où la lumière est une denrée rare. Jonchée de plantes, l'installation était à mi-chemin entre un jardin botanique et une galerie photo.
À mesure que la nature disparaît dans nos milieux, elle se retrouvera dans les musées comme spécimen extinct.



Une installation de Michel Blazy



et la photo des Folies Végétales de Patrick Blanc.

Comments

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Trés pertinent, bien observé...merci d'avoir toujours quelque chose de nouveaux et hyper intéressant à nous faire découvrir!