Le monde à l'envers

Je voulais vous montrer des photos d'Eindhoven, mais mon appareil a manqué de batterie et j'ai perdu toutes les photos.
Premièrement, la Design Academy m'a beaucoup plu. Les installations sont immenses et le tout le matériel inimaginable mis à la disposition des étudiants. La bibliothèque est pauvre, mais il y a la bibliothèque municipale juste à côté. De plus, des noms comme Droog, responsable du programme de master MI, et Lucy Orta, ancienne responsable du master Man and Humanity, lui donne une place de référence en design.

En dessous de l'école, il y a la galerie MU. Présentement, elle expose de l'art urbain sur la relation entre le Mexique et les États-Unis. Deux thèmes principaux s'en détachent: maquiladoras et immigration.
Les pochoirs des deux artistes, Swoon et Poncho, créent un parcours en carton et déconstruisent le milieu urbain. Avec une poésie et des associations d'images visuelles tranchantes, l'installation est surplombée d'une silhouette de ville à l'envers. L'atmosphère générale qui s'en dégage est à la fois onirique et apocalyptique, mélangeant les couleurs optimistes et les scénarios dévastateurs. Il y a des références à l'artisanat traditionnel mexicain et des paysages de structures de construction urbaines.

Elle reflète bien l'état de nos sociétés qui, dans le chaos de la modernité, se baigne dans la nostalgie du passé.

Enfin, bien que je regrette toujours les photos, cela m'a obligé de décrire en mots, ce que j'aurais juste présenté en images.

Heureusement, il y des photos de l'expo dans un autre blog, mais les miennes étaient mieux...